Melodies under the snow / ZEBRA BAR - Bruxelles

Carte blanche à Humpty Dumpty Records
We're invited by LE ZEBRA BAR to scheduled 4 evenings of music including 10 live acts and some dj's. Very important, it's FREE ! Here's the line-up.



It includes Tangtype - Le Yéti and K-Branding - 3 futur releases on Humpty Dumpty Records. More details soon...

Thanks to Mister Pink, Amélie and Hubert.

Hmpty 003 - HALF ASLEEP / SRX - SPLIT LP


Hmpty 003 - HALF ASLEEP / SRX - SPLIT LP -
Sortie/ Release: 09-2007
Distribution: Cod&s (Benelux + France) - A-musik (Germany ) + mailorder
Mailorders: Eclipse (US) - Conspiracy - Boa Melody Bar (UK) - Mimaroglu (US)
Shops: Le Bonheur (brussels)- Bimbo Tower (paris)- Le Café Diskaire (Lille) - Ground Zero (paris) - Quarantaine (Bxl) - Arlequin (Bxl) - Le Comptoir (liège)

12€ + shipping/ frais d'envois - Paypal ou/or versement bancaire/bank transfer
send us an e-mail: order at humptydumptyrecords.be


FR/ Premier opus d’une série à compléter au fil des rencontres et des affinités musicales, le split-vinyl « Half Asleep-Srx » se conçoit comme une double porte sur l’univers du song-writing au féminin.

Côté face les sœurs Leclercq aux commandes d’Half-Asleep explorent de nouvelles voies mélancoliques et lancinantes, oscillant entre la réinterprétation (Cold Water, Hot Water est une relecture de Half-Sailor) et l’improvisation autour d’une structure mélodique existante (Hell, Bell ; Nowhere, Somewhere).

Côté pile, Sandra Reignoux exploite les possibilités des enregistrements maison avec une naïveté et une douceur désarmantes (You), sifflant (Silly Whistle) et chuchotant, sans toutefois négliger de faire enfler la distorsion et de laisser libre cours à sa personnalité anti-conformiste (Regular).
Afin de réunir les deux vocalistes dans un écrin commun, l’illustratrice Gwenola Carrère a conçu une pochette foisonnante et enfantine, réalisée ensuite en sérigraphie pour les 150 premiers exemplaires.

Uniquement disponible en vinyl – 400 exemplaires dont 150 sérigraphiés et numérotés
EN/ First release of a serie to be continued as and when the meetings and musical affinities. Split-LP “Half Asleep-Srx” is conceived as a double door on the universe of the female songwriting.
Side A : Young belgian Valérie Leclercq (23) and his litlle sister Oriane (20) performing as under the name of Half-Asleep. This time, they’ve decided to explore new melancholic and throbbing ways, oscillating between the reinterpretation (Cold Water, Hot Water is a second reading of Half-Sailor, song available on ‘Just before We Learned to Swim’) and the improvisation around an existing melody structure (Hell, Bell; Nowhere, Somewhere).
Side B, Sandra Reignoux aka SRX (France) exploits the possibilities of home recordings with disarming naivety and softness (You), whistling (Silly Whistle) and whispering, without neglecting to make swell the distortion and to leave free course to its anticonformist personality (Regular). In order to join together the two girls in a common design, Gwenola Carrère, young belgian illustrator designed a plentiful and childish cover.

Only available on vinyl – Limited to 400 copies - First 150 copies are screen printed and numbered.


CONCERTS / SHOWS

HMPTY 002 - TAZIO & BOY


HMPTY 002 - TAZIO & BOY - Note-book / Avril 2007
Distribution: Cod&s (Belgique) - Rue Stendhal (France)
Shops: Le Bonheur - Quarantaine - Arlequin
On-line: Alternatifs.fr
Prix/Price: 14€ shipping worldwide included / Frais d'envois inclus
Paiement/payment by paypal ou/or virement/bank transfer
Send us an e-mail - order at humptydumptyrecords.be


FR/ À en croire l’histoire officielle, c’est au printemps 2003 que Tazio (le garçon) et Boy (la fille) ont commencé à faire chambre acoustique commune, quelque part du côté de Saint-Nazaire. De ces émois musicaux conjugués naîtront les premiers morceaux d’une longue lignée, envoyés en guise de cartes postales aux amis intimes. Voyant leur lot de mélodies augmenter au fil des saisons, le duo se lance alors dans la folle aventure d’un micro-label de CD-R, My Little Cab Records.

Outre leur prolifique production personnelle (10 albums communs en 4 ans seulement !), ils défrichent volontiers hors de leurs plates-bandes quelques jeunes pousses croquantes à nous mettre dans l’oreille (Chapi Chapo et les petites musiques de pluie, Hugues Pluviôse, White Sails, etc.). Le point commun de ces délicates récoltes ? L’empreinte rare et précieuse de l’artisan à l’œuvre, à l’ancienne, dans des pochettes soignées, ornées de décors de papier qui sentent bon la colle, le souci du détail et l’amour des objets uniques. À l’heure de la production de masse, Tazio&Boy choisissent de faire de la résistance comme on prendrait la clé des champs, l’air de rien, en accumulant au gré de leurs bal(l)ades des pépites de chocolat et des feuilles d’érable,des pas dans la neige et des plumes d’oie sauvage, autant d’infimes trésors à chérir et à apprivoiser en douceur.

Loin de couver leurs comptines à l’excès, ils les distillent volontiers sur scène, partageant l’affiche avec Josh T. Pearson, Piano Magic, Echo and The Bunnymen, I Love You But I've Chosen Darkness, Fruitkey, Half Asleep, Cocoon, Le Coq, Gâtechien, Luis Francesco Arena, Le Coq, The Healthy Boy, Diöz, Thomas Poli...

Au cours de l’hiver 2006, ils sont dénichés au sein de leur cocon douillet et confidentiel par Humpty Dumpty Records, immédiatement enthousiasmé par leur univers intimiste et singulier et désireux de partager cette trouvaille avec un nombre plus important d’oreilles curieuses. À l’invitation du jeune label belge, Tazio&Boy font alors le point sur cette collection de souvenirs communs glanés pendant 4 ans et sélectionnent 18 pistes parmi leurs morceaux de prédilection, l’ensemble constituant la compilation « Note-Book ». Afin d’offrir au duo une enveloppe taillée sur mesure pour leur microcosme mi-soie mi-fougère, et de ne pas piétiner leur goût des belles choses, la réalisation de la pochette est confiée à Françoiz Breut. La patte graphique de la chanteuse-illustratrice, à la fois onirique et ludique, rehaussée de couleurs acidulées, lui permet de s’intégrer complètement aux parties de cache-cache buissonnières des deux songwriters, heureux de trouver des arbres barbe-à-papa derrière lesquels ils pourront nous chuchoter des histoires de marins jusqu’à ce que la nuit tombe.

Au cœur de ces 18 vignettes folk hantées ou rêveuses, où la chaleur rassurante d’une voix tantôt masculine tantôt féminine, se mêle à la mélancolie épurée mais finement ciselée d’instruments attachants(piano, guitare, clochettes, glockenspiel, ukuleles, cordes etc.), on croise ça et là les silhouettes embrumées de Chan Marshall, de PJ Harvey qui se seraient dépouillées de leurs atours trop clinquants pour mieux se parer de givre, ou le spectre erratique mais émouvant de Syd Barrett, à peine échappé de ses terres lunaires pour une virée automnale. Ici, on affectionne les anciens, avec respect mais sans emphase, en leur proposant de s’asseoir pour boire du thé en observant tranquillement du coin de l’oeil le joyeux ballet des saisons. Parfois l’orage surgit au détour d’un morceau, et le spleen dépose sa rugueuse écorce veinée de nostalgie, mais sa menace ne pèse qu’un instant, vite domptée par les vocalises envoûtantes et métissées des deux hôtes du foyer, enchantés d’avoir fait naître quelques frêles feux follets au creux de cet instant assombri.

« Note Book » est l’une de ces demeures où il fera bon séjourner de façon répétée, pour goûter pleinement à des fragments de grâce qui tiennent tout entiers dans une main, pour entendre grincer les failles du parquet sous nos pas, pour se faire deux amis qui incendieront nos cœurs sans les faire éclater lorsque l’hiver reviendra.



EN/ The Official history tells the duet : Tazio (the boy) and Boy (the girl) is born in Saint-Nazaire, France during the 2003 springtime. Very quickly, they began to record a lot of songs together, at home, with their own recording equipment and the assistance of their friends. Seeing their catalogue of melodies increasing quickly with the months, the duet launches a micro-label of CD-R, My Little Cab Records. In addition to their prolific personal production (10 albums in 4 years only!), they released music from band they love (Chapi Chapo et les petites musiques de pluie, Hugues Pluviôse, White Sails, etc.)

Far from brooding their songs with excess, they’re sharing them on stage, on the same bill as Josh T. Pearson, Piano Magic, Echo and The Bunnymen, I Love You But I' ve Chosen Darkness, Fruitkey, Half Asleep…

During the winter 2006, they are discovered within their soft and confidential cocoon by Humpty Dumpty Records, immediately filled with enthusiasm by their intimist ans singular universe and desirous to share this lucky discovery with a more significant number of curious ears. The result is « Note Book », a collection of 18 tracks, selected by Tazio & Boy among their favorite material composed during the four past years. In perfect adequacy with their intimate and childish universe, the cover was designed by the french singer – illustrator Françoiz Breut.


PRESSE / PRESS

06/07 LES INROCKS
"Cet album est dédié à Sibylle Baier, Dale Cooper et Syd Barrett", inscrivent sur leur pochette ces Nazairiens qui savent nous toucher par les sentiments. Une pochette idéale, signée Françoiz Breut, tant son mélange d'enfance et d'effroi, d'innocence et de mystère colle à ces folk-songs murmurées, égrenées, à leur beauté négligée, à leur nostalgie gracieuse, gracile. Avec deux voix-soupirs, un piano clairsemé, quelques cordes lointaines, un theremin romantique ou une batterie lasse, le duo dessine pourtant clairement, fermement, les contours d'un univers sépia et opiacé, haut placé, d'où émergent des pics saillants, comme le solennel Sylvia, le genre de chansons raides qu'on aimerait entendre plus souvent du côté de PJ Harvey. Après une telle mélancolie, il faudra être alpiniste pour remonter le moral". JD Beauvallet / Les Inrockuptibles

07/07 MAGIC !
Derrière ce patronyme viscontien, nulle trace d’un hommage à Thomas Mann, Gustav Mahler ou Dirk Bogarde. Tazio, le garçon, Boy, la fille, forment un duo originaire de Saint-Nazaire, délicat mais décidé, dont le sobriquet original nous rappellerait plutôt le temps où Katerine faisait chanter sa sœur Bruno. Si la voix féminine marque résolument plus les esprits que celle de sa compagne masculine, l’association ne prétend pas au jeu de la concurrence au travers de ce joli Cd qui propose un florilège de ses travaux artisanaux échelonnés sur plusieurs années. A musique ultra reconnaissable- je te fait Cat Power première période et, entre deux clochettes mâtinées d’un clin d’œil au Rock Bottom (1974) de Robert Wyatt, tu me fais Neil Halstead-, preuve est faite qu’on peut encore saisir l’auditeur par une approche dépouillée et intense du folk rapiécé. ●●●●◦◦ Julien Welter

06/07 LE SOIR
"Il n'y a pas que Sufjan Stevens pour porter des projets déjantés comme composer un album par étoile et donc Etat des USA, ou écrire des chansons pour chaque Noël et les disséminer dans un coffret tout entier dedié au célèbre barbu. Plutôt que de jouer avec la géographie, l'histoire et les fêtes chrétiennes, Tazio & Boy se jouent du temps. Après avoir enregistré un disque par saison entre les printemps 2004 et 2005, ils avaient décidé pour 2006 de créer 52 Songs for 52 Weeks; 52 chansons pour 52 semaines si vous êtes nuls en anglais. Un morceau tous les 7 jours si vous n'avez pas la bosse des maths. Aussi étrange que çela puisse paraître, Note-Book est à la fois une compilation et le premier album officiel du duo. Ce duo, le label belge Humpty Dumpty (Mièle) en a tiré la quintessence. Dix-huit titres doux, splendides et raffinés. Dix-huit petites pépites de folk minimaliste concoctées à la maison. Avec theremin, xylophone, piano et violon... Ne cherchez pas à comprendre: Tazio, c'est l'homme, et Boy, la femme. Ensemble, ils dessinent les contours d'une musique intemporelle, fragile, qui laisse un brin naïf, puis songeur. Comme cette pochette et ce livret que leur a dessiné Françoiz Breut. Ils avaient rendu hommage, avec des reprises, à Daniel Johnston, aux Beatles et à Cat Power... Tazio & Boy dédicacent Note-Book au défunt Pink Floyd Syd Barrett, à la chanteuse et comédienne allemande Sibylle Baier (Alice dans les villes) et à Dale Cooper (agent du FBI dans la série Twin Peaks). Ce disque, on a pourtant l'impression qu'il a été fait pour nous. Rien que pour nous."Julien Broquet, Le Soir (8 juin 2007)


06/07 OCTOPUS
Autant qu’à l’écoute, beaucoup de choses ressortent comme une fragrance de parfum léger en dépliant la pochette de ce premier album – présenté comme un best-of ! - du duo garçon/fille Tazio & Boy. Un artwork naïf et rêveur signé Françoiz Breut, une flopée d’outils acoustiques bigarrés (theremin, violon, saxophone, piano, etc.), des dédicaces à la chanteuse Sibylle Baier, arlésienne de la pop-music (et égérie de Wim Wenders dans son film “Alice Dans les Villes”), à Dale Cooper (l’agent spectral du FBI de Twin Peaks), à Syd Barrett, histoire de spatialiser davantage un espace pop/folk dont la proximité d’apparat fond comme neige au soleil dans des évanescences mélodiques lointaines, des ellipses instrumentales troubles et tendues par un mystère narratif s’épaississant au fur et à mesure de l’écoute. Car derrière les voix suaves de Boy et de Tazio, le scénario délicat du disque s’écrit à l’encre sympathique, disparaissant pour mieux réapparaître, entre tension instrumentale contenue (“Sylvia”) et modulations mélancoliques nerveuses (“Complaint”).Laurent Catala

06/07 L’ESTUAIRE

Un best of, un premier album, un bilan d’activité, pourquoi pas un tremplin vers la consécration, “Note book” c’est un peu tout cela à la fois. Un vrai palier en tout cas franchi par le duo nazairien, qui connaît pour la première fois une sortie “officielle” par le biais du label belge Humpty dumpty records. Pour cela, il leur a fallu choisir 18 titres dans leur catalogue. Une sélection pas si évidente que cela car tellement les deux se sont révélés être de véritables stakhanovistes de la pop mélan-colique. A vu de nez, et sans parler de leurs aventures solo, plus de 100 morceaux en quatre ans, via notamment leur projet “52 songs/52 weeks”, une chanson par semaine donc, geste rock monumental et décontracté, à ranger à côté du “Never ending tour” de Bob Dylan. Des sprinters de la composition, catégorie musique de chambre. Ou de salle de bains, puisque c’est là qu’ils enregistrent la plupart du temps. Mais foin de chiffres et de records, parlons du fond, et là, Tazio & Boy mettent tout le monde d’accord, se sortant aisément du piège de l’opposition quantité/qualité. “Note book” révèle un groupe funambule en déambulation sur un fil tendu entre un folk atmosphérique et minimaliste, revendication du “less is more”, ode à l’épure, et une pop riche et ouvragée, d’une qualité carrément ébouriffante vu la simplicité des moyens. Entre ambition et simplicité, Tazio & boy, ont créé leur petit monde rêveur et intemporel, façonné par des instruments en tout genre (piano, guitare, glockenspiel, violon, saxo), sur lequel se posent leurs voix douces et traînantes. Les références ne manquent pas (les fashionistas du genre parleront, entre autres, de Cat power, Shannon Wright ou Low), mais il y a ici un talent et une personnalité qui interdit toute accusation de redite ou de paraphrase. Certaines chansons atteignent d’ailleurs le très haut niveau. Citons “All my friends hate november”, et “Sylvia”, qui pourrait être un des meilleurs morceaux de PJ Harvey, période “Is this desire”. Si Tazio & Boy créent entre quatre murs, le ciel est leur limite. Julien Bouliou

07/07 GONZAI
"Le contexte : Un lent cortège semble se mouvoir du coté de Saint-Nazaire, et c’est une foule en sanglot qui rigole en pensant à Bach, Malher et Nico. Cortège funèbre organisé par deux français pour qui les enterrements doivent sûrement donner lieu à des fêtes heureuses.L’histoire : 'Note-Book' est un disque noir. Qui prend le nom d’acoustique minimaliste mais lorgne vers l’horizon à cheval entre la désillusion et l’espoir. Tazio & Boy viennent tout simplement d’accoucher de la chanson la plus triste entendue ces dernières semaines, car 'Houses And Roads' n’est pas à mettre entre toutes les oreilles. Il y a du sang sur ces compositions errantes, légères et transparentes. Pas la peine de mettre un voile sur la tête pour faire peur ('Sylvia'), 'Note-book' se raconte la nuit venue aux enfants qui ne veulent pas dormir. Syd Barrett se ballade dans la forêt à la recherche de Nico, kidnappée par les sorcières de Brocéliande.Le dénouement : Ce sont les morceaux au piano ('Complaint', une sentence définitive) qui donnent l’espoir de ne plus y croire. Puisque le monde est ainsi et nous entraîne dans sa chute, autant jouer jusqu’à la dernière seconde et regarder le paquebot s’enfoncer dans les abymes. Et cette fois-ci, pas de Leonardo pour sauver la princesse, l’orchestre jouera jusqu’au bout". Bester Langs / Gonzaï Magazine

07/07 AUTRES DIRECTIONS
Après moults disques parus sur leur propre label cdr My Little Cab Records, dont notamment le gros projet « 52 songs / 52 weeks », les Nazairiens Tazio (le monsieur) et Boy (la madame) font leur best-of pour le label belge Humpty Dumpty Records. Ainsi, Note-Book est une introduction pratique pour ceux dont le duo restait ignoré ; les autres retrouveront avec une émotion sincère les chansonnettes glanées dans les bacs de disquaires nantais chéris. Joliment couchée sur galette dans un écrin signé Françoiz Breut, la sélection du duo dévoile un univers intime et bicéphale. A la maison, dans une ambiance qu’on imagine volontiers chaleureuse et concentrée, avec le léger souffle du 4-pistes et de l’ampli guitare qui crachouille, Tazio & Boy gravent sur bande de petites vignettes pop souvent mélancoliques, parfois vénéneuses. Il y a la tendresse pop des chansons de Boy, directes et touchantes (les « singles » Cute Song For May, Until October Comes Back et All Of My Friends Hate November sont évidemment reconduits). Et il y aussi les compositions plus lyriques de Boy, poussées d’une voie atonale sur un piano ou un violon vibrants (Memory Pages, le plombé Sailor ou l’emportement orchestré de Sylvia). Cependant, ces morceaux réussis sont encadrés d’instrumentaux moins sympathiques ou d’autres titres plus en deçà. Avec ce disque en forme de bilan des quatre dernières années écoulées, Tazio & Boy remet les pendules à l’heure et sans doute, imaginent une suite à la belle aventure. Espérons que cette suite ne les voit pas s’enfermer dans le confort douillet et lo-fi de leur logement de Saint-Lyphard. Stéphane

07/07 LES CHOSES.COM
Le premier album de Tazio & Boy est constitué d'un choix de 18 compositions puisées dans le répertoire du duo. Ces 18 titres sont autant de chansons fragiles, bâties plus sur des sentiments et des ressentis que sur une production affinée. Ce caractère lo-fi accentue d'ailleurs la sensibilité dégagée par les titres.Mais ces chansons ne sont pas faites pour soulever les foules. Elles se dégustent en solitaire et leur écoute laisse planer une légère douceur. Intimistes et mélancoliques, naïfs et bruts, les morceaux de Tazio & Boy se servent du folk et de la pop pour exprimer des choses simples.Attention, ne vous approchez pas trop près de ce groupe, vous risquerez de vous laisser bercer par ses comptines à la sincérité désarmante.

07/07 INDIEROCKOPERA.COM
Dix-huit titres mélancoliques et rêveurs composent cet album "Note-book" du duo Tazio (le garçon) and Boy (la fille!) originaires de Saint-Nazaire.Il est déjà considéré plus ou moins comme un best of, un recueil de dix-huit de leurs compositions pop/folk qui nous transportent dans un univers au parfum léger, doux, rafiné, où les mélodies se veulent minimalistes aux murmures de la voix de Boy accompagné de Tazio, mais parfois empruntées de pics ("Sylvia"). L'émotion est là, et complétée par un artwork enfantin, naïf et fragile mais à la fois étrange signé Françoiz Breut ainsi que d'une floppée d'instruments acoustiques qui viennent iriser le résultat (piano, guitare, accordéon, violon, saxophone, theremin, etc).Et si vous pensiez que seul Sufjan Stevens était déjanté dans son idée de composer un album par étoile et donc Etat d'USA, sachez que Tazio and boy ont eu le projet fou de vous concocter une chanson par semaine, soit "52 songs for 52 weeks"...Le résultat est tout à fait séduisant et ne peut que vous inviter à creuser dans leur précédentes oeuvres...Du bon pop/folk dont le moral aura du mal à se dépouiller après une telle mélancolie... ALEX

06/07 ACCROCHE
Un gars, une fi lle et un sublime album pour les Français de Tazio & Boy. En posant « note-book » sur la platine, on n’attend rien.Quelques minutes plus tard,on entend tout. Cet album a été conçu au bord de la mer, à Saint-Nazaire. Et cela s’entend : les émotions ondulent comme la houle, avant de se déverser par vagues successives sur les berges du bonheur. Sorte de résumé d’une production discographique pléthorique, « note-book » entretient des accointances avec toutes les franges du folk-rock. Et si Tazio & Boy est à coincer entre Shannon Wright et Herman Düne, le groupe ne prend jamais une seconde de répit, ne cessant de s’évader vers d’autres contrées. Les instrumentations (batterie, thérémine, violon, saxophone, piano, etc.) voltigent sous un fi rmament de nostalgie. D’autant plus beau que la pochette de l’album est illustrée de magnifi ques dessins, signés par Françoiz Breut. Pour conclure, on notera que l’album est dédicacé à l’inestimable Sibylle Baier (héroïne de Wim Wenders dans le fi lm « Alice Dans les Villes ») et au regretté Syd Barrett. Du grand art, donc. Jusque dans les dédicaces.(N.A.)

TOURNEE / TOUR 2007-2008

27.10.2007 Nantes, Le Bobard (avec Missing Season)

26.10.2007 Vendôme, Rockomotives (Deerhoof, !!! ,Girls in Hawaii…)

02.10.2007 Lille, Café Diskaire

29.09.2007 Bruxelles, Maison des Musiques (Matt Elliott, Soy un Caballo…)

24.09.2007 St Nazaire, Le VIP (1ère partie de Shannon Wright)

28.04.2007 Bruxelles, Chapelle de Boondael (1ère partie Julie Doiron & Andre Herman Dune)

10.02.2007 St Nazaire(fr), Le VIP

09.02.2007 Orléans (fr), Le Chiendent

Hmpty 001 - MIELE - 2006



Hmpty 001 - Mièle - Avril 2006

Distribution: Cod&s (benelux) - Rue Stendhal (France)
14€ shipping worldwide included- Frais de port inclus


C’est en pensant au moelleux du miel qu’en 1998, Stéphane Daubersy et Catherine De Biasio baptisent leur groupe. Mièle est né, et va décrocher en quelques mois un fameux coup de projecteur en participant à un concours organisé par feu Radio 21. Celui-ci consiste en la création d’un jingle pour Les 5 heures, fameuse émission animée par Rudy Leonet, actuel directeur de Pure Fm. L’originalité et le décalage de leur création leur permet de remporter le concours et de repartir avec un enregistreur quatre pistes digital sous le bras qui va leur permettre d’enregistrer leur 1ère démo.

Après six mois de travail, le trio accouche de quelques morceaux. En 2002, le groupe s’agrandit et se stabilise avec l’arrivée de Frank Baya, actuel batteur de Françoiz Breut et Gregory Rémi, guitariste de Ghinzu. De ces changements de personnel, le groupe a gardé une particularité qui fait son charme et sa marque de fabrique lors de leurs concerts. Devenus multi instrumentistes par la force des choses, ils changent d’instruments et de place en fonction des morceaux.


L´air de rien, Mièle s´est déjà taillé une belle petite expérience scénique. En 2000, on les retrouve à l’ Ungrudging festival de Louvain-La-Neuve, puis en première partie de Tue-Loup, Venus et Sharko. En 2002, ils accèdent, grâce à deux prix remportés au concours "Chanson à la Française",(Prix du Conseil de la Musique et Prix des Francofolies) à la scène des Franc´Off !
Prouvant qu´ils ont autant leur place dans la catégorie "rock" que dans la catégorie "chanson française", Mièle se classe également en deuxième position du Concours-Circuit 2003, juste derrière les Hollywood Porn Star. Par la même occasion, ils raflent le prix de la Médiathèque.


Fort d’un répertoire comptant une trentaine de chansons, c’est courant 2004 que Mièle s’attaque à l’enregistrement de son premier album. Durant plusieurs mois, le groupe investit le black rose, ancien stand de tir situé à Schaerbeek, commune de Bruxelles. Ils vont y enregistrer eux-mêmes les 11 morceaux qui composeront leur premier opus. A l’automne 2005, le mixage est confié au musicien et producteur Pierre Vervloesem (dEUS, Mad Dog Loose, Flat Earth Society).


Musicalement, Mièle opère un grand écart parfaitement réussi entre une pop intimiste à la française, à la rage soigneusement rentrée, et des explosions plus rock, enfiévrées, comme s´il leur fallait relâcher la pression. On pense, tant par le jeu des guitares que par la fragilité du chant, aux perles du Velvet Underground, quand Nico nous enchantait avec Femme Fatale... Les influences gainsbouriennes sont aussi présentes, et le côté décalé des textes, qui abordent les sentiments par la bande et la dérision, y font régulièrement référence.


Soudés et totalement complémentaires, les Mièle apportent un vent de fraîcheur inquiète (un mélange qui n´appartient qu´à eux) dans le paysage rock belge, et un talent scénique fait de simplicité et d´urgence à tout donner.


Le Clip



Presse (extraits)


MAGIC ! - Novembre 2006 -

Mièle ***
Les groupes belges qui chantent en français ne sont pas si fréquents (on dit bien les groupes, pas les chanteurs solitaires). Les Flamands choisissent naturellement l'Anglais, les Wallons avides de reconnaissance européenne aussi. Mièle, qui comptait jusqu'à très récemment le guitariste de Ghinzu (Grégory Rémi), fait donc relativement exception. La quartette fait feu de tout bois, signe d'énergie mentale éclectique qui peut cependant les desservir. Jésus II, menée par la voix fragile et diaphane de Catherine De Biasio, est une lente caresse pop sixtisante un peu ambiguë. Sur Je vous avoue ou Mireille, le chant tranquille de Stéphane Daubersy semble confirmer la direction pop de station balnéaire de la Manche (solaire mais retenu par l'eau froide). Nous sommes au juste est une imprécation féminine post-industrielle avec interludes amusant, les convainquant Les chiffres rouges s'essaie à la transe electro rockoïde, avant de passer au chuchotement de la néo-chanson française introvertie, à une stase jazzy new-wave, à un faux tango aux cuivres conquérants, à une pièce psychédélique quasi progressive très réussie ou à un punk un peu lourdement ironique intitulée Rock. Mièle fourmille donc d'envies et ne manque pas d'idées, au risque de déconcerter, faute d'une direction fermement établie. Philippe Richard


*La Libre Belgique - 21 mars 2006 -


Mièle, loin d'être mielleux... doux et pimenté
J.G.(st.)Rock et chanson française: présentation d'un premier album au théâtre Molière.Miel et tabasco, ça donne du Mièle. C'est un mélange subtil et original que le groupe belge semble nous avoir concocté.Ce samedi, au Théâtre Molière, et en première partie du groupe français Superflu et de la chanteuse Françoiz Breut, ils nous faisaient part d'un spectacle dynamique. Le public, immobilisé dans une salle glaciale, semblait redevable de cette énergie que le groupe tentait de faire généreusement passer. L'ambiance est chaude et les lumières des guirlandes jaune orange accompagnent clarinette et trombone, instruments non moins chaleureux.Sur scène, Mièle est composé de quatre musiciens. Le bassiste, Mathieu Pomès, qui a récemment remplacé Grégory Remy, guitariste de Ginzhu, et le batteur, Franck Baya, aussi musicien pour Françoiz Breut, accompagnent un duo de voix harmonieux. Une chanteuse à la voix frêle et «multi-instrumentiste», pour qui ce n'est pas un problème de passer du trombone à la clarinette et du synthétiseur à la batterie, est accompagnée d'une voix masculine et sensuelle. Pour le groupe, instruments et voix ont chacun leur mot à dire. Les textes autobiographiques, écrits par Catherine De Biasio et Stéphane Daubersy, sont souvent en avant mais n'en laissent pas moins toute leur valeur aux instruments. Ces derniers reprenant le pas à l'occasion de deux instrumentaux.Si en «live» nous avons affaire à de la chanson française aux accents rock, l'ambiance du disque est un peu différente. La chanteuse explique que «la démarche de l'enregistrement est différente de celle d'un concert». Le batteur précise: «sur scène, on est quatre, s'il fallait reproduire l'album on devrait être huit ou neuf. Quand on sera célèbre on pourra peut-être se permettre de jouer avec un orchestre symphonique!»


Un répertoire éclectique.


Chanson française, rock, parfois jazz ou même psyché: un album aux styles bigarrés. Pour ce qui est de la chanson française, Franck parle de Serge Gainsbourg comme un «dénominateur commun». Mais plus qu'une volonté d'imiter une manière de chanter, le groupe s'y retrouve au niveau musical. «Notre musique est éclectique. Gainsbourg dans son parcours a tapé dans tous les styles. Nous, on se dit qu'un jour on pourrait bien écrire une chanson reggae, ou même techno.» Un mélange de chansons calmes («Je vous avoue») et de rock («Nous sommes au juste», «Les chiffres rouges»), à l'aspect parfois psychédélique. Une approche «à la Pink Floyd, et une recherche sonore qui se rapprocherait de celle de Ride ou My Bloody Valentine».Il y a six ans, deux chanteurs comme noyau dur. Aujourd'hui une forme définitive et un premier album qui fait partie du collectif de musique alternative «Gang». Des musiciens avertis, un premier album prometteur, nous n'avons pas affaire à des débutants.


*Le Soir, 12 avril

Les Bruxellois de Mièle à la hauteur de leur réputation (***)

Né en 1998, Mièle a pris son temps pour grandir, se faisant remarquer à tous les concours auxquels le groupe participe, avant de sortir ce premier album éponyme mixé par Pierre Vervloesem (dEUS). Pour l'enregistrement, qui a lieu à Schaerbeek, Stéphane Daubersy et Catherine De Biasio ne font confiance qu'à eux-mêmes. Franck Baya (batterie) et Grégory Remy (le guitariste-bassiste de Ghinzu) complètent un groupe qui tient à rester insaisissable. Entre chansons à textes français et rock n'ayant pas peur de se montrer progressif quand il le faut pour des arrangements d'une très grande musicalité, Mièle intrigue tout au long d'un album très réussi. Textes originaux (« Jésus II », « Crois-tu ? »...) et variété du ton sont au rendez-vous d'un disque mené par la voix trouble de Catherine, sorte de Nico évanescente qui inspire à Stéphane un ballet triste aux ambiances nocturnes sujettes à toutes les interprétations. On nage en pleine cinématographie se défiant des genres, pour mieux imposer des sonorités d'une grande richesse. Mièle est un ovni se détournant des modes pour imposer un style propre d'une grande maturité. Déjà ! Thierry Coljon


Adecouvrirabsolument.com - Mai 2006 -


Première référence du tout nouveau label Humpty Dumpty, Miéle a tout du groupe terreur des chroniqueurs que nous sommes. Si vous pensiez qu'il était impossible d'aligner sur le même disque du Katerine période l'éducation anglaise (mireillle) du velvet du Biolay du punk rock (rock) Miéle vous démontre le contraire avec un certain talent. On vous avez déjà parlé de ce type d'animal pas triste mais bigrement mélancolique avec Lonah. Miele plus pop que ses cousins français, est à l'image de ses frangins de Deus. Pas de trace de guitares tranchées mais plutôt la même passion pour les ouvertures multiples, le confort du risque infime pour l'inconfort de la perte des repères. Charmant, parfois agaçant (on souffre parfois de Catherine de Biasio) Mièle amène une fraîcheur que les livraisons de ce printemps 2006 peinent à amener. Transformez-vous en abeille.


Benzinemag.net - Mai 2006 -


Signés sur le label Humpty Dumpty records, la formation belge Mièle propose un premier album au style assez inclassable mais foncièrement attachant qui, de titre en titre, nous fait perdre nos repère et nous conforte dans l'idée de tenir un groupe singulier et très attachant. Avec des chansons intimismes très réussies (Jésus 2, Je vous avoue, Les méfaits) qui nous rappellent les regrettés Superflu, et d'autres plus franchement rock (Mireille, Les chiffres rouges) voire carrément barrés (Nous sommes au juste), le groupe réussit une vraie petite alchimie, celle de faire cohabiter des titres, qui au départ n'ont pas grand-chose à voir les uns avec les autres, mais qui, au fil des écoutes, s'enchaînent pourtant sans problème. Une manière de faire les choses qui rappelle peut-être aussi les trublions poètes de Dionysos. (4.0) Benoît Richard


Popingays.com / Mai 2006


Le groupe Mièle se forme en 1999 suite à la rencontre de Stéphane Daubersy et Catherine De Biasio. Plus tard, ils seront rejoint par Grégory Remy mais celui-ci choisira de se consacrer plus à Ghinzu dont il est aussi membre. Il aura donc fallu 7 années pour qu'ils puissent enfin sortir leur premier album après avoir arpenté les routes et les scènes de concerts belges. Catherine et Stéphane se passent le relais pour l'interprétation des chansons. Ils nous livrent une pop aux allures joyeuses "Mireille", tendre "je vous avoue", mélancolique "les eaux troubles" et parfois très rock "nous sommes au juste" et "les chiffres rouges". Un très bel album, plein de charme et de surprises. Franck


Novorama - Mai 2006 -

Une fois n'est pas coutume, Novorama a décidé de vous parler cette semaine d'un coup de coeur dont l'album est sorti en mars 2006. Ce coup de coeur s'appelle Miele.


Miele est un groupe belge où tout est question de subtil dosage. Des textes en français sur des airs très rock, le tout saupoudré d'une bonne dose de poésie. Mais ceci n'est pas de la « chanson française ». Ceci est du « rock belge francocophone », et ça change tout. On aurait pu croire que le groupe aurait emprunté la recette du talent à des prédécesseurs renommés en la matière : Arno, par exemple. Mais les influences de Miele sont beaucoup plus diverses et merveilleusement réinterprétées. Et c'est surtout du côté de Gainsbourg qu'on déniche les inspirations du quatuor.Le titre « Les eaux troubles » évoque à merveille l'ambiance inquiétante et torturée de Melody Nelson. Car la chanteuse Catherine de Biasio, susurre, interprète et déclame, plus qu'elle ne chante. Tout ça pour mieux plonger l'auditeur dans une sombre mélancolie, où les textes, portés par des mélodies très travaillées, ont la part belle. Alison


indiepoprock.net - Juillet 2006 -


Alors que certains groupes paraissent sortir à grand fracas leur premier album à peine trois mois après leur première répétition, certains autres prennent leur temps, et mettent des années à sortir du silence. Pour le quatuor belge Mièle, il aura fallu près de neuf ans...


Les onze titres de cet album sans titre oscillent entre pop doucement mélancolique et rock (imperceptiblement) plus énergique. Les instrumentations se veulent graciles, tout en finesse, et nimbent des mélodies graves que des voix frêles ou des textes décalés sauvent de l'emphase. L'entrée en matière de cet album (Jesus II, Je Vous Avoue) pose ainsi les bases d'un style fait de cette légèreté qu'on cherche parfois à afficher pour cacher sa tristesse.


Quelques titres plus exubérants, auxquels quelques cuivres apportent une tonalité de fanfare en pleine gueule de bois (Crois-Tu ?), démontrent une intéressante versatilité, sans toutefois altérer l'ambiance de grisaille cotonneuse et délétère qui imprègne le disque.


Mièle pourrait risquer l'anonymat à force de discrétion, et menace parfois de sombrer dans la transparence à force de rechercher le diaphane : difficile exercice que celui du funambule fantomatique, devant choisir son attitude sur la corde raide alors qu'il est trop léger pour tomber et trop lourd pour tenter l'apesanteur.


Il faut un peu de temps à cet album ombrageux et effacé pour installer sa trouble séduction, faite de timidité perverse et de candeur enfantine. Il faut également passer sur quelques longueurs superflues, qui ne doivent en aucun cas masquer les beautés exigeantes de la plupart des morceaux. Un disque à apprivoiser avec patience, mais qui sait récompenser l'attention qu'on lui porte... Par Tristan


Liability - juillet 2006 -


Au rayon de la musique en Belgique, il en va d’un constat particulièrement aberrant : la plupart des groupes qui ont le vent en pompe s’essayent davantage à l’anglais qu’à la langue de Voltaire. Bien que plus difficile à maîtriser, cette dernière n’en demeure pas pour autant complètement oubliée. Certains me rappelleront le succès, fort relatif avouons-le, d’artistes comme Jeronimo ou Miam Monster Miam. Toutefois, il est clair qu’il n’y pas abondance de biens, loin de là même. Ce ne sont pas les premiers albums outrancièrement mièvres d’Eté 67 ou de Marie Warnant qui me feront changer d’avis. Des disques de ce genre, ça donne tout simplement envie de se pendre…


Dès lors qu’on pensait avoir touché le fond survint ce premier album de Mièle, véritable petite bouffée d’oxygène dans un milieu qui en manque cruellement. Pourtant, la présence de Mièle dans le paysage n’est en rien comparable à celle d’un météore, le groupe s’étant formé à la fin du millénaire passé. Après quoi, le quartet s’est forgé une petite renommée sur base de différents concours (Chanson à la française, Concours-Circuit,…) avant de prendre le temps, courant 2004, d’enregistrer leur premier album. Une éclosion qui, si elle prit du temps, s’en révèle d’autant plus belle aujourd’hui. Un peu à l’image du disque, on ne peut plus lent au démarrage ("Jésus II") avant de monter irrésistiblement en puissance au fil des morceaux. De gentilles ritournelles pop, leurs compositions évoluent vers des versants plus rock tout en trahissant leur amour autoproclamé tant pour Gainsbourg que pour le Velvet Underground. Bien que l’on puisse trouver ci et là quelques pêchés de jeunesse, ce n’est rien face à la portée poétique de textes ("Les Chiffres Rouges",…) d’une candeur infantile tout bonnement délicieuse à laquelle vienne s’adjoindre quelques parcimonieux cuivres. Chapeau bas, tout simplement…


Franchuta - août 2006 -


Mièle naît, en 1999, de la rencontre entre Stéphane Daubersy (guitare, chant) et Catherine De Biasio (chant, guitare, trombone, clarinette, clavier). Le duo, une fois rejoint par Grégory Remy, remporte un concours organisé par une radio dont le prix est un enregistreur digital. Cette fabuleuse machine empochée, ils réalisent leur première démo et commencent à se produire régulièrement en concerts. En 2002, un nouveau musicien (Franck Baya) intègre le groupe, et Mièle remporte plusieurs prix à différents concours. Ce n'est qu'en 2004, que Mièle va s'attaquer à l'enregistrement de son premier album.


L'enregistrement, qu'ils vont faire, seuls, leur prendra plus d'un an. Seul le mixage sera confié à une personne externe : Pierre Vervloesem (Deus). En mars 2006, l'album fin prêt sort sur le jeune label belge Humpty Dumpty.


Une fois n'est pas coutume, voici donc un groupe de pop-rock belge qui chante en Français. Le disque, lent au démarrage ("Jésus II") monte ensuite savamment en puissance au fil des morceaux suscitant du même coup tout notre intérêt : « Après toutes mes recherches, je vous assure, que parmi toutes, vous êtes ma préférée.. » La musique douce du second morceau « Je vous avoue » est une jolie balade pop. Nous resterons encore pop avec « Mireille », mais ensuite les titres se muent en morceaux rock "Les Chiffres Rouges" tendance parfois psychédélique avec « Nous sommes au juste »


Les voix frêles, rappelant Keren Ann lorsque Catherine est à l'interprétation et Benjamin Biolay lorsqu'il s'agit de Stéphane, et les textes décalés font tout le charme de cet album pas si mielleux que son nom pouvait le faire présager, mais tout simplement inclassable


NOISY TOWN – Août 2006 -


De longs murmures, quelques guitares criardes, des mélodies aussi douces que la soie, j’ai l’honneur de vous présenter le Mièle le plus délicieux de la planète. La recette de nos belges semble être unique, et introuvable. Ou peut être même qu’il n’y a pas de recette. Oui, ça doit être ça, Mièle a mélangé tout et n’importe quoi pour en faire leur miel à eux, sans l’aide des abeilles. On peut le trouver au rayon rock tout comme au rayon chanson française. Quant aux ingrédients, on retrouve 70 % de voix féminine ultra douce, aïgue, fredonnée, murmurée, quelque chose de très délicat qui a sans doute dû être mélangé avec beaucoup de précaution pour conserver un maximum de sa douceur. La douceur est d’ailleur très importante ici, à tel point que même le chant masculin, 100 % velours, se fait très calme, comparable à Joseph d’Anvers.


Les mélodies rejoignent l’esprit du chant. La guitare accoustique est assez présente, la basse et la batterie caressent les quelques guitares électriques à tendance pop folk, le tout accompagné d’un piano, clarinette ou trombone. Mais, comme si Mièle en avait marre de se la jouer trop mielleux, il y a ce "Nous sommes au juste" qui brise toute la douceur présente durant les trois premières pistes. La mélodie est plus provocante, les guitares jouent un rock destroy, le clavier donne un aspect très étrange à la musique et la voix se lache complètement, comme si elle cherchait à se révolter. Un instant très intense qui se poursuit par "Les chiffres rouges" et son rock hypnotiseur, où la voix en retrait se fait franche. Ca nous rappelle un peu Ghinzu. Retour à la chanson française avec "Les méfaits" et son savoureux duo Catherine/Stéphane. Le fantome de Gainsbourg semble planer sur tout l’album, autant dans la mélodie que le chant.


Sur "Gladiator", on goute à un Mièle différent, plus fou, plus rock, plus ska, plus cabarait et encore plus décalé. Puis on enchaine directement avec "Crois-tu ?" : retour au rock étrange et hypnotiseur de nos belges ! Tout est décalé chez Mièle, notamment les textes qui méritent beaucoup d’attention. On retrouve aussi une sorte d’atmopshère cinématographique, étrange également mais très captivante. "Macarony story", d’une durée de presque onze minutes, en est carrément hanté, en plus d’être très psychédélique. Un dernier rock pour la route avec "Rock", très rockabilly cette fois ci, court et énergique histoire de nous faire avaler la dernière goute de miel en une seule bouchée.


Très doux, très décalé, très destroy, très étrange, très soyeux, très énergique, très calme, le premier album de Mièle est une pure réussite. Osons dire qu’il s’agit d’un excellent album où se croise tout et rien à la fois, l’énergie folle du rock à la douceur de la chanson française, des textes intrigants, des voix captivantes. Tout est bien foutue chez Mièle, la recette est parfaite, les ingrédients sont bien choisis et le mélange est de qualité. A découvrir d’urgence !!


MUSICZINE.NET – Septembre 2006 -


Ne pas se fier aux apparences : si leur nom évoque la douceur du miel, la cuisine musicale de Mièle aurait comme ingrédient de base le piment. Stéphane Daubersy, Catherine De Biasio et leurs compères ont réussi à concocter un album original, loin des sentiers battus (sauf peut-être par Gainsbourg ou quelques autres). Dès l’ouverture de l’album, la lente prière (« Jésus II ») a des allures de berceuse… d’insomniaques. Tout est dans le contraste ici. Contraste des genres, déjà. Des titres pop intimistes que ne renierait pas un Miossec (« Je vous avoue », « Les méfaits ») se glissent parmi des explosions rock au psychédélisme détraqué (« Nous sommes au juste », le single « Les chiffons rouges »). Contraste des styles, aussi. Des textes simples et empreints de dérision se greffent efficacement aux mélodies (« Crois-tu ? ») tandis que l’instrumental « Gladiator » se suffit en tant que tel. Contraste dans le temps, enfin. Comme ce « Macarony story » qui, du haut de ses 10’ bien passées, précède le (très) court dernier cri du groupe : « Rock » ! Tous ces grands écarts maîtrisés déstabilisent et font de ce groupe une sorte d’ovni musical délicieusement difficile à cerner. Reste que sur scène, Mièle est une évidence. Julie Moor.


FROGGY'S DELIGHT – Octobre 2006 -


L'aventure commence ici, en Belgique, année 00.
Et les plus lents des moins rapides ne saisissent pas que le rock se fait LA, en pays plat, à l'abri des batteries binaires et des accords en majeur. Loin des fish & chips, loin du star & strass, loin de l'Angleterre, vérolée comme la Tatcher avec un rock, disons, classique (N'en déplaise aux fans de Razorback).
Loin de tout la Belgique est, reste, existe. Et si les retardataires s'accordent à dire que depuis 3-4 ans des groupuscules majeurs (Ghinzu, dEUS, Venus, Major Deluxe, Ozark Henry, Sharko, en vrac) s'activent en Belgique, les défricheurs savent. Que le rock a changé de propriétaire, il a trouvé meilleur dealer. Et le pire, c'est que ces Belges chantent en anglais, ultime pied de nez aux rockers du bras d'honneur. Belgique année 00. Tout se passe ici et ailleurs.
Miele, le dernier rejeton, est différent, mais dans la continuité. Miele chante en français, et, c'est un brin facile, pourrait se perdre dans le flot des groupes qui butinent en Belgique. Oui mais.
Le groupe fondé en 1998 par Stéphane Daubersy et Catherine De Biasio est déjà rodé. De tests démos en additions fortuites (Frank Baya, actuel batteur de Françoiz Breut et Gregory Rémy, guitariste de Ghinzu), Miele devient une machine de guerre poétique et atmosphérique, prête à balancer en accusé de réception sa pop incisive sur les contrées en guerre.
Pendant près de 3 ans, Miele attend son heure. Et sort du bois ce premier album éponyme en dents de scie sexy. Des ballades de rock contenu chanté avec candeur christique ("Jésus II") juste bonnes à rendre heureux, des chansons aux titres improbables ("Je vous avoue Mireille"), des allers retours vocaux entre Stéphane et Catherine en forme de passage de témoins.
L'album est bon car divers, naviguant entre low-fi française et rock musclé mode Ghinzu, balancé, cadencé par les rythmes sexuels hybrides des auteurs de "Blow". Et s'il ne devait en rester qu'un, de titre, cela serait sans doute celui-là !Les chiffres rouges, ultime envolée lyrique portée par le son des guitares de Gregory Remy de Ghinzu, qui parvient à imposer sa patte avec ce rock génétiquement travestie, alternant entre rock et electro, une valse à mille temps des sentiments portée par la voix fantomatique de Catherine De Biasio. Une chanson pour tout casser, un titre à tout emporter. Orgasme fulgurant d'un groupe sans concession prêt à jouir sur l'instant mélodique.
Le groupe Miele souffle donc le chaud et le froid, sans décider vraiment de son étiquette et de sa direction. Par ici le glauque acoustique made in Belgium ("Les méfaits", "Les eaux troubles") comparables aux compositions Venusiennes, par là les musiques de cirques électrique en forme de cabaret rock instrumental ("Gladiator"), le groupe Belge joue aux fléchettes en touchant à chaque piste une cible différente.Disque polymorphe écoutable selon les chansons en période d'accalmie ou d'urgence. Le nouveau genre, le rock bipolaire à l'horizon, Miele convainc d'autant plus sur ses titres enlevés comme "Vois tu", caressant le rock à Gainsbourg "L'homme à tête de chou" dans le sens du jack.
Le collectif Belge joue les extrêmes sur "Rock", bordel foutraque crié plus que chanté et finalement se fout des conventions. Le rock comme l'addition des autres genres, du surf au blues, du folk à la variété. Et oui, incontestablement, si l'on devait parler de nouvelle scène française, il faudrait sans nul doute parler de Miele, groupe Belge.


Tournée 2006-2007


08/02/06 Bruxelles - Botanique dans le cadre de la boutik rock
05/03/06 Bruxelles - Showcase acoustique @Le Bonheur
08/03/06 Bruxelles - Café Central
18/03/06 Bruxelles - DICTAPOP FESTIVAL avec Superflu et Françoiz breut - Théâtre Molière
25/03/06 Charleroi - première partie d'AS DRAGON
29/03/06 Louvain-la-Neuve - médiathèque – Fête de la musique avec Thomas Méry (F) - V.O - The Oslo Deadtrash Project - Yannick Franck & Olivier Pé
22/04/06 Neufchateau- Festival du Court-Métrage d'Animation - Moulin Klepper
28/04/06 Bruxelles - Fête du Progrès - Botanique - Orangerie - 23h00
29/04/06 Liège - Showcase -Médiathèque
06/05/06 Bruxelles- Showcase - Médiathèque Passage 44 avec Ruacutane
06/05/06 Watermael-Boisfort – Nuit Verte avec Samir Barris
10/05/06 Louvain-La-Neuve, Jeunesses musicales - Ferme du Biéreau
20/05/06 Bruxelles, Uccle – Showcase - Médiathèque
26/05/06 Carte Postale Records Festival, Magasin 4, Bruxelles avec Sweek, Ruacutane…
14/06/06 Lille (fr) Showcase Fnac
17/06/06 Namur - Fêtes de la Musique, Médiathèque
21/06/06 Liévin (fr) - Fêtes de la Musique
23/06/06 Florentville - Fêtes de la Musique
24/06/ 06 Binche - Fêtes de la Musique
25/06/06 Bruxelles, Saint-Gilles - Fêtes de la Musique avec Saule, Samir Barris…
01/07/06 Bruxelles, Marché Beaubeau
13/07/06 Dour Festival
22/09/06 Rixensart en Fête, Parc Communal de Rixensart
23/09/06 Bruxelles - Rallye Chantons Français, Centre Culturel Jacques Franck, Saint-Gilles
28/09/06 Bucarest – Sommet de la Francophonie
18/10/06 Paris – Tryptyk
25/11/06 Bruxelles – Maison des musiques
27/01/07 Mouscron - Factory
03/02/07 Vervier - Petit Théâtre
08/02/07 Liège – L'Escalier
24/02/07 Huy - Atelier Rock
30/03/07 Fleron - Jeunesses Musicales (concert privé)
07/04/07 Bruxelles, Atelier 210
23/04/07 Ciney, Jeunesses Musicales (concert privé)
27/04/07 Bruxelles, Soirée Rock&brol, Kultuur Kafé
28/04/07 Liège, Casa Nicaragua
30/04/07 Namur, Belvédère
03/05/07 Tourcoing, Grand Mix (+ Valérie Leuliot)
16/06/07 Bruxelles, La Cigogne
29/06/07 Andenne, Bear Rock (annulé)
04/08/07 Bruxelles, Soirée Djrtbfexperience, Tour et Taxi

Welcome !


Né d'une volonté de partage et d'un amour charnel de la musique, Humpty Dumpty records vous propose d'embarquer pour un parcours singulier vers des horizons musicaux aux contours très divers. Loin des autoroutes mille fois arpentées, des plans marketing affûtés tels des couteaux japonais, les chemins de traverse seront de rigueurs. Au centre de nos préoccupations, une musique organique, des personnalités, des univers originaux, des failles, des découvertes. Oreilles curieuses, tendez vos pavillons, vous êtes les bienvenues.


En attendant le véritable site (toujours en chantier), vous pourrez trouver toutes les infos concernant le label sur ce blog.